Par un arrêt du 24 mai 2006, la Cour de Cassation a décidé que les travaux non réceptionnés peuvent donner lieu à une action contractuelle contre leur auteur, action qui est prescrite par un délai de 10 ans (et non plus 30 ans) à compter de la manifestation du dommage.
L'attendu de principe est le suivant : "la responsabilité contractuelle de droit commun du constructeur quant aux désordres de construction révélés en l'absence de réception se prescrit par dix ans à compter de la manifestation du dommage".